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Fable de la déconstruction, Thierry Méranger, in Les Cahiers du Cinéma, pp. 57-58, novembre 2008
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In Les Inrockubtibles, n°674, 28 octobre 2008
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Première - Home un film de Ursula Meier
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In Première, novembre 2008
PRESSE INTERNATIONALE - ARTICLES
In Première, octobre 2008
Philippe Rouyer, in Psychologies Magazine, octobre 2008
Christophe Carrière in Marie-Claire, novembre 2008, p. 88
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Le Nouvel Obs - Cinéma
L'Express
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Didier Péron in Libération, mercredi 29 octobre 2008
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"Home" : le bonheur n'est pas près de l'autoroute
LE MONDE | 28.10.08 | 16h18
ls sont rares, les films qui tirent jusqu'au bout le fil d'une intrigue imprévisible. Le premier long métrage d'Ursula Meier, ancienne assistante d'Alain Tanner, est à la fois dramatique et burlesque, satirique et fantastique. Cette fable baigne dans une esthétique hyperréaliste qui rappelle les publicités américaines à la gloire de l'électroménager.
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Anne Diatkine in Elle, octobre 2008
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Elizabeth Gouslan, in Madame Figaro, octobre 2008
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"... Une cinéaste est née, elle se nomme Ursula Meier."
Sandra Benedetti, in Studio, octobre 2008
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Une chronique de la claustrophobie.
Envoûtant.
D’Ursula Meier avec Isabelle Huppert, Olivier Gourmet, Adélaïde Leroux, Madeleine Budd… 1h37
L’histoire : Un couple et ses trois enfants découvrent que l’autoroute désaffectée qui longe leur maison va être rouverte à la circulation.
Ca pourrait être n’importe où. Sur la lune ou dans la pampa. Mais l’histoire se passe en France, en rase campagne. Il y règne une véritable atmosphère d’apocalypse en marche. On s’attend à tout : une invasion d’aliens, un débarquement de zombies, Ou alors rien, il n’y aurait plus que cinq personnes seules dans un monde abandonné des hommes. Au bord d’une autoroute vide, les enfants bronzent et se distraient à la bonne franquette, les parents se chamaillent et se réconcilient, un ciel de porcelaine s’étire à l’infini sur l’été. Il ne se passe rien de notable, pourtant la chape qui pèse sur la famille s’alourdit très lentement. La radio annonce que l’autoroute va être ouverte à nouveau. Ce n’est que ça, ce poids qui les accable tous, et c’est une tragédie. Elle sera asphyxiante.
A mesure que la mère se claquemure dans ses angoisses, la suffocation gagne. L’image n’est que dorures et bigarrures, flaques de soleil et robes à fleurs, mais tout semble pétri de poussière. Elle prend à la gorge, cette poussière, Les cadrages se resserrent, les visages se ferment, la maison se mue en blockhaus cimenté de frais. L’air vient à manquer, le silence devient assourdissant. Les voitures, des millions de voitures, brûlent le bitume. Dans la maison barricadée, Isabelle Huppert a le regard dément. La folie lui va comme une seconde peau. Le sourire charmeur d’Olivier Gourmet se craquelle comme un plâtre. Le charme lui conférait une douceur insoupçonnée, la peur lui fait des rides bouleversantes. Le film se clôt comme on ferme un cercueil. Une cinéaste est née, elle se nomme Ursula Meier.
Sandra Benedetti, in Studio, octobre 2008
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