DANS LA PRESSE - EXTRAITS

"... Couleurs splendides, cadres dans le cadre, énergie de comédiens : tout concourt à faire de cet étrange histoire une métaphore passionnante de nos modes de vie et l'illusion qu'il y a à se croire seul au monde. Intrigant sans jouer la pose, malin sans jamais intellectualiser, HOME est une révélation."
Isabelle Danel, in "Première"


“Isabelle Huppert traverse HOME, le magnifique film d’Ursula Meier qui représentera la Suisse […] dans le cardre de la section Semaine de la Critique. Sachant qu’il est passé très près de la sélection officielle […], il faut croire que ceux qui lui ont été preferés sont excellents. Car HOME […] est un chef d’oeuvre”
Thierry Jobin, “Raz de marée numérique sur la Croisette”, in Le Temps, 14 mai 2008, p.39

“Le film (…) est une réelle réussite. […] Il y a dans HOME cette aptitude à planter une atmosphère en quelques plans. […] Inquiétant, parfois drôle, constamment sur le fil du rasoir […], Ursula Meier a la poigne suffisante pour triompher de deux obstacles majeurs: la mise en scène – son écriture est palpable, très personnelle – et bien sûr, la direction d’acteurs. Isabelle Huppert et Olivier Gourmet, couple improbable et, dans HOME, terriblement réels, sont constamment justes, ne débordent jamais sur le récit.”
Pascal Gavillet, “HOME, l’honneur du cinéma suisse à Cannes”, in La Tribune de Genève, 17-18 mai 2008, p.39


“Perdu dans une botte de foin cannoise […], le film HOME, de la réalisatrice suisse Ursula Meier brille comme l’une des plus belle aiguilles du cinéma suisse vues depuis longtemps. […] Film-poème porté, entre autres, par une Isabelle Huppert encore une fois énigmatique, HOME fait craquer le vernis du bonheur domestique […].”
Boris Senff, “Le goudron nuit à la santé mais pas au cinéma suisse”, in 24 Heures, 17-18 mai 2008, p.41


“Die Ausgangslage dieses Roadmovies, bei dem sich alles bewegt ausser den Hauptdarstellern, ist aussergewöhnlich. Die Stars und die Newcomer spielen hervorragend. Die Bilder und die Tonspur sind exzellent. Und die Geschichte entwickelt einen Sog, von dem man nie weiss, wo er einen hinzieht. Man muss auf alles gefasst sein in diesem «Home» – und dann geschieht doch das, woran man nicht gedacht hätte.”
Matthias Lerf, “Ein schweizer Heim in Cannes” in Sonntagszeitung, 18 mai 2008, p.51


“L’un des meilleurs films estampillés Swiss made jamais réalisés. […] Ursula Meier est une cinéaste née. L’une des meilleures d’entre tous.”
Thierry Jobin, “Ursula, la Meier d’entre nous”, in Le Temps, 19 mai 2008, p. 32


“Avec ce beau film d’auteur parfaitement maîtrisé, radical sans être austère, Ursula Meier apporte une pierre précieuse à la maison du cinéma.”
Mathieu Loewer, “Avec HOME, la Suissesse Ursula Meier éblouit Cannes”, in Le Courrier, lundi 19 mai 2008, p.12


“Tour à tour drame intimiste, comédie burlesque, et même film d’horreur psychologique […], le récit avance sur un fil très ténu qu’exploite à merveille la cinéaste. Les petits riens deviennent des idées de scénario jubilatoires, les personnages se dessinent dans leurs attitudes plus que dans leurs psychologies, alors qu’Ursula Meier construit un univers utopiste fascinant avec une formidable liberté de ton. Un petit miracle de cinéma qui devrait sortir à l’automne dans les salles romandes.”
Rafael Wolf, “Une Suissesse captive la Croisette”, in Le Matin du 20 mai 2008, p.4


“Le film d’Ursula Meier est une vraie réussite qui fonctionne à deux niveaux: dans la proximité immédiate qu’il fait ressentir avec les comédiens; mais aussi dans sa puissance symbolique […]. Isabelle Huppert et Olivier Gourmet incarnent des parents crédibles sans être de néo-hippies allumés. Avec sa réflexion sur le «chez-soi» («Home»!) et les conditions du bonheur, cette fable moderne est assez finaude pour ne jamais livrer de recettes simplistes.”
Christian Georges, “L’autoroute du bonheur”, in Le Nouvelliste, 20 mai 2008, p.36


“Das Ensemble ist stark bis in die Kinderrollen, doch der eigentliche Zauber von «Home» liegt darin, wie Ursula Meier diesem exzentrischen Flecken Heimat immer neue Facetten abgewinnt. Wir bleiben zwar am Ort, gestrandet in diesem bescheidenen Paradies, das keines mehr ist. Aber berechenbar ist nichts an diesem Film - auch der Soundtrack wechselt kühn zwischen Haydn, Nina Simone und den Young Gods. Seit ihrem TV-Spielfilm «Des épaules solides» (2002) galt Ursula Meier als grosse Hoffnung des Schweizer Films. Mit HOME legt die Regisseurin nun ihre eindrückliche Reifeprüfung fürs Kino ab.”
Florian Keller, “Paradies an der Autobahn”, in Tages Anzeiger, 20 mai 2008, p.51

“HOME ist überraschend und originell, kohärenter inszeniert noch als «Das Fräulein», kurz: einer der besten Schweizer Filme seit Jahren.”
Christian Jungen, “Schweizer Film brilliert am Rande”, Oltner Tagblatt, 20 mai 2008, p.8


“Quand un film suisse de cette trempe apparaît, on ne peut alors que le célebrer”
“HOME est un conte enchanté. Fable familiale renversante, il est de ces films qui nous émeuvent parce qu’ils sont justes. Au fur et à mesure que l’atmosphère de la famille se durcit, l’attachement à chacun des personnages va en augmentant. De même que le père dresse une barrière de protection entre sa tribu et le monde extérieur devenu hostile, de même le public s’invite dans leur cloître. La jeune réalisatrice a impressionné l’audience, qui l’a remerciée par une salve d’applaudissements chaleureux.”
Winnie Covo, “Un film suisse à la hauteur de l’écrin cannois”, in 20 minutes, 20 mai 2008


“L’originalité burlesque de HOME, de la Franco-Suisse Ursula Meier, […] imagine les désagréments cocasses imposés à une famille qui s’était installée dans une bicoque au bord d’une autoroute inachevée, puis brutalement goudronnée et ouverte à la circulation. L’auteur est passionnée par les jusqu’auboutistes. Elle oscille entre l’absurde, l’humour noir et l’angoisse. Cette fable sur le délir obsessionnel aurait passionné Jacques Tati.”
Jean-Luc Douin, “Trois beaux films restés hors concours”, in Le Monde, 27 mai 2008, p.22


“L’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma helvétique.”
Thierry Jobin, “Editorial: Les leçons que la Suisse pourrait retenir de Cannes”, in Le Temps, 26 mai 2008


“Cette fable digne d’un nouveau western, mettant aux prises Indiens de l’ère industrielle (les nouveaux pauvres) et cow boys sur leurs chevaux automobiles, relève tout autant de la satire sociale, dont les grincements sur la modernité ne sont pas sans évoquer Ferreri ou Buñuel, que du drame existentiel ou du pamplet écologique. Ursula Meier ne manque pas ce premier grand rendez-vous, qui devrait en annoncer d’autres.”
Nicolas Crousse, “HOME, Shit HOME”, in Le Soir, le 20 mai 2008, p.33

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